Je l'ai attendu longtemps mon héros. Ce personnage de film qui vous donne envie d'être à coté de lui, où vous vous dites "rien ne va m'arriver".
L'empathie complète et au bout de la route, l'admiration.
Ca tient à quoi au final ?
Ryan Gosling sait la boucler et avec peu de mot et une présence "mains dans les poches", il devient menaçant.
Il est comme la voiture du premier casse, un félin discret dont la violence, le moteur cache une bestialité qu'on ne soupçonne pas.
Le film est porté par une bande son impeccable, bande son intemporelle qui met le film dans un ailleurs temporel.
Un ailleurs qui vous laisse l'impression d'une ville vidée de ses habitants, une ville vidée d'humanité pour être exact.
Drive est pour moi culte. Culte par ses scène de poursuites, scène de regard fixe digne des meilleurs western, la bande son, la qualité sonore du moteur qui rugit. Gosling habite un héros moderne.
Cela fait longtemps que le héros n'est pas un super héros et ça fait beaucoup de bien.