Une musique tout droit sorti des années 80 (jusqu'à la typo des crédits du film) nous plonge direct dans l'ambiance. Dès la première scène "d'action" qui se déroule dans un rythme étonnant, s'installe une tension bien palpable. Il s'ensuit un déroulement du récit plus doux, filmé avec une grande classe il faut bien l'avouer. Si on peut sentir une certaine lenteur, la BO excellente permet de tenir jusqu'à la prochaine séquence choc.. car Drive c'est loin d'être un Fast and Furious ! Le "Driver" est très peu causant, ses intentions étrange. Et finalement on distingue un héros tout droit sorti d'un vieux polar bien noir : expéditif, sans pitié, radical dans ses choix sachant gardé une part d'humanité malgré tout. Il doit avoir à peine deux "grosses" scène d'action en bagnole mais elles sont étonnamment efficace et carré. Un film déroutant qui montre une nouvelle fois L.A. de façon viscérale (rappelant parfois Collatéral).