Le pitch ? Entre deux courses, Ryan Gosling rencontre sa voisine, qui devient en une semaine l’amour de sa vie (son mari étant en prison, tout reste platonique, évidemment).
Bon, commençons par les points forts : les courses de voitures sont spectaculaires, Ryan Gosling incarne parfaitement le pilote peu loquace, et le rythme du film prend son temps pour monter en puissance. Là-dessus, rien à redire.
Et ce qui l’est moins ? Des personnages creux, une histoire inexistante, des méchants mafieux caricaturaux aux dialogues aussi stéréotypés que leurs accents, et des personnages féminins relégués à pleurer, à être utilisées par les hommes (ou simple plantes vertes). Mention spéciale pour la scène gratuite avec des filles seins nus, histoire qu'on oublie pas que c’est "un film de mecs".
Bref, Drive roule vite, mais il reste à la surface. Et moi ? Je suis restée sur le bas-côté hein...