Drive-Away Dolls par Aurélien Boucher

Jamie regrette sa rupture avec sa petite amie, tandis que Marian a besoin de se détendre. À la recherche d'un nouveau départ, ils se lancent dans un road trip inattendu à Tallahassee, mais les choses tournent mal lorsqu'ils croisent la route d'un groupe de criminels incompétents.

DRIVE-AWAY DOLLS est un film sympathique d'un des deux frères Coen bien que j'ai trouvé le tout pas si extraordinaire.

Ca raconte l'histoire de deux amies qui se lancent dans un road trip inattendu à Tallahassee, mais avec les choses qui tourne mal quand elles prennent la voiture contenant une mystérieuse mallette convoité par des truands.

C'est un road trip classique, mais qui fonctionne correctement avec de bons dialogues et un coté décalé digne du cinéma des Coen, bien que le tout n'est pas très marquant et un peu tirer par les cheveux

Le vrai bon point du film, ce sont les personnages et le casting, avec surtout en tête le duo Margaret Qualley/Geraldine Viswanathan dans les rôles de Jamie et Marian, avec Jamie qui est la pure femme lesbienne aimant vivre des aventures avec d'autres femmes, et Marian qui est plus coincée. L'alchimie entre les deux est très bonne, que ce soit dans les dialogues (sans oublier aussi le jeu énergique et jouissif de Qualley) et aussi avec petit à petit une alchimie amoureuse avec Jamie qui cherche à "décoincer" Marian en la faisant découvrir le plaisir sexuel.

Le reste du casting est bon, comme Colman Domingo dans le rôle du chef truand, ainsi que Joey Slotnick et C.J Wilson qui offre un bon duo rigolo de truands incompétents. Et on a des gros noms dans des petits rôles (limite caméos) avec Pedro Pascal et Matt Damon.

La mise en scène est très bonne, avec de bonnes idées de transitions, de belles couleurs notamment le coté néon des bars ou des clubs, ainsi du délire visuel avec des scènes psychédéliques.

Et la musique est très bonne.

Un bon film sans être extraordinaire.