Ce n’est pas la première fois que le réalisateur Hamaguchi nous fait le coup du triangle amoureux ou de l’adultère et ça devient particulièrement redondant.
La fille est décédée, pratique, pas besoin de l’intégrer au casting. On n’est pas tous Kore-Eda faisant Une affaire de famille.
3h sur la rédemption du cocu avec un côté puant et prétentieux. J’avais envie de taper tous les personnages à force.
Alors ça se veut soit disant représentatif de la société japonaise. Mais pour qui s’intéresse à l’actualité et aux effets pervers du tatemae, ce n’est pas du tout ce genre de réaction que ca provoque dans la réalité. Les disputes au sein d’un couple peuvent être particulièrement violentes justement parce qu’on empêche les gens de parler le reste de la journée. C’est pas les faits divers qui manquent.
Le film Love Life avec la scène de l’enterrement du jeune garçon est bien plus crédible en comparaison.
Hamaguchi nous prend pour des abrutis et vend quelque chose qui n’existe pas.
Ah et puis, on est chez les riches, c’est plus facile pour le scénario. Grand appartement, voiture exotique, et voyages. Si notre protagoniste était manutentionnaire, ça aurait été plus difficile.
Point bonus : Ce sont toujours les femmes qui trompent avec Hamaguchi. Forcément, le mari qui irait voir une Enjo Kōsai, ce serait trop dégradant pour l’image du Japon… (et pourtant ça existe)