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Des immigrés à L.A.
Droit de passage est ce qu'on appelle un film choral, à savoir plusieurs personnages, pas forcément liés, qui ont tous pour trait commun l'immigration au sein de la ville de Los Angeles. A savoir...
Par
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Land of freedom.
Sur un canevas proche du "Collision" de Paul Haggis, Wayne Kramer, cinéaste remarqué avec "Lady Chance" et "La peur au ventre", délaisse l'univers hard boiled et décalé de son précédent film pour construire un film choral autour d'un sujet délicat: l'immigration aux USA. En résulte un long-métrage calibré et qui n'évite pas les clichés (le jeune asiatique tombe forcément sous la coupe d'un gang), d'autant que certains axes narratifs s'avèrent un peu poucifs, voir hors sujet (le meutre de la soeur indésirable) quand ils ne sont pas anecdotiques (l'épisode avec Jim Sturgess). Malgré cela, le film de Kramer a le mérite de ne pas fermer les yeux face aux injustices et aux exactions commises au nom de la liberté et de la protection de la nation, dénoncant une Amérique paranoïaque où la liberté d'expression et les libertés individuelles ne sont plus qu'un souvenir lointain. Un constat amer, souvent douloureux, où subsiste tout de même une lueur d'espoir, le tout porté par un casting quatre étoiles dont on retiendra surtout Alice Eve, magnifique, Cliff Curtis, comme toujours impeccable, et un Harrison Ford qui prouve qu'il est un immense acteur quand il se sent concerné.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Gand-Alf and Emma Peel's Excellent Bluraythèque., Les meilleurs films avec Harrison Ford et 2010.
Créée
le 22 août 2012
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