Des immigrés à L.A.
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le 16 avr. 2020
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Destin assez injuste que celui de ce Crossing over, très peu remarqué lors de sa sortie en salles en dépit de son casting, et finalement assez peu reconnu.
Très critique sur la société US concernant le droit à l'immigration, très critique itou sur la liberté d'expression au pays de l'oncle Sam, il dresse pourtant, vu de l'intérieur même des USA, une image assez forte et très intéressante du pays à la fin des années Bush.
Sur la forme, même motif que dans Magnolia, Short cuts ou Lantana, soit une galerie de personnages a priori indépendants les uns des autres, mais en définitive intrinsèquement liés.
Après un Lady Chance sympathique, et une Peur au ventre très au-dessus de la mêlée des polars, Wayne Kramer livre un film d'une toute autre dimension. Bien écrit et bien joué, et même si un peu pathos et maladroit après revoyure, Crossing Over mérite largement plus que l'accueil qui lui a été réservé à sa sortie.
Créée
le 11 mai 2024
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