Du poil sous les roses par Alligator
Hum difficile de critiquer ce film puisque je connais le réalisateur, l'était un ami d'enfance. Puisque surtout, ce film est censé raconter nos aventures. Je suis allé le voir dans cette optique et me suis trouvé bien désappointé tant il avait transformé nos histoires. A tel point que je ne sais toujours pas qui des deux héros je suis. Certaines scènes me sont étrangères, je ne suis pas parvenu à savoir non plus quelle était ma propre mère. Je n'arrive qu'à supposer qui est cette Roudoudou... et encore. A vrai dire, il n'y a dans ce film que deux ou trois scènes qui ont évoqué quelque chose de bien précis : la stade de foot, la fête avec nos mamans, les mimes sexuels. En fait, ma déception vient du fait que j'ai été mal informé avant la projection. Je ne m'attendais pas à la métamorphose fantasmagorique auquelle Jean-Julien Chervier s'est livré. A preuve, j'ai beaucoup plus apprécié l'autre partie du film, celle de Roudoudou, filmée par Agnès Obadia. Peut-être aussi ai-je été déçu par le parti-pris un poil sous les roses "correct" situant les deux boutonneux entre 14-15 ans, alors que nous en avions 10 à peine pour ma part, créant une sorte de film d'ados crétins et puérils alors qu'il s'agissait plutôt de jeux et d'interrogations d'enfants.