Parfois en allant voir un film en aveugles sur les conseils d’un ami, on met l’intégralité de ses doutes de côté. On se pose, on regarde, on attend et on déguste. Quand on en vient aux films avec des enfants et de surcroît français, on dira que les dernières productions en date ont eu tendance à me laisser froid au dernier degré. Je sais, j’ai des idées préconçues…c’est mal. Mais parfois aussi, il y a des petits miracles qui se produisent et d’un coup d’un seul on se retrouve devant un petit Ovni privilégiant l’overdose de cœur à l’abus de clichés dont les comédies françaises abusent parfois un peu trop violement. Il y a une expression américaine dans le milieu du cinéma pour décrire « Du vent dans mes mollets », c’est une coming of Age story ainsi qu’une romance pas comme les autres…pour certains personnages. La grosse force du film au-delà de sa réalisation, de son ton, de ses acteurs, c’est de réussir à mélanger tous ces styles sans que l’ensemble ne prenne l’eau. Comment est-ce, que la réalisatrice et sa scénariste aussi à l’origine du livre font-elles ? Je ne sais pas, certains diront le talent ainsi qu’un peu de folie. Moi je dis qu’il reste sûrement d’autres éléments que l’on ne connaît pas dans l’équation. C’est tant mieux d’ailleurs. Gardons le mystère, cela donnera du grain à moudre pour le prochain film et le challenge de résoudre cette équation.