Alors là... quelle claque.

Alors là... quelle claque. Pour le contexte je n'ai pas lu les livres (bien qu'ils me tentent de plus en plus) et j'avais adoré le premier film de Villeneuve. Je ne peux donc pas comparer et critiquer ce film par rapport au matériel d'origine et ce n'est pas plus mal.

Après une légère introduction de rappel, on reprend l'action in situ par rapport à Dune Partie 1, est on ressent d'emblée toute l'ambition et la volonté de Denis Villeneuve de porter encore plus haut sa saga cinématographique. Dès les premières minutes, le film nous prend aux tripes, nous immerge à nouveau dans cet univers particulier. Et là on se dit: "Wow, on va vivre quelque chose de fort, de puissant, d'épique". Et c'est bien le cas.

Dans l’ensemble, les faits se déroulant durant le film sont importants, magistralement mis en scène. Je me suis même surpris à frissonner de plaisir à quelques moments, comme par exemple:

D’ailleurs, on ressent bien la montée en puissance du film jusqu’à son apogée.

L’ambiance sonore et la bande-son viennent étoffer tout ceci, et on peut dire que Hans Zimmer s’est surpassé pour cela. Ces musiques ne ressemblent en rien à ce que l’on pourrait avoir déjà entendu dans le domaine de la science-fiction. Nous sommes totalement transportés et transcendés par ces sonorités venues tout droit du fin fond de l’univers. Chapeau bas l’artiste, car il faut de sacré épaules pour soutenir et donner corps à un film de cette trempe.

On en vient à la mise en scène. On pourrait regretter le trop grand nombre de gros plans sur les visages de nos chers acteurs, mais cela est contrebalancé avec des plans éblouissants, que l’on n’oserait même pas dans nos plus profonds désirs. C’est maitrisé, épique, exactement mis en valeur comme il le faut. Je suis plusieurs fois resté scotché à mon siège par la beauté des plans, et certains passages calmes et posés. Cela permet de rester concentré sur l’ambiance de la planète Arrakis, et nous aide à nous immerger parmi les Fremens.

Le réalisateur se permets quelques touches d’humour –plus nombreuses que dans le premier film mais également plus éparses- qui nous rappellent l’humanité des peuples d’Arrakis. Davantage d’humour aurait été de trop, et aurait cassé toute l’image de puissance que dégage ce chef-d’œuvre du début à la fin. Car sitôt le film finit, nous sommes frustré de ne pas avoir droit à la suite, qui s’apprête à être tout aussi grandiose.

Ce film marque une ère dans la saga Dune, on sent bien que ces deux premiers films sont tirés du même premier Tome de l’écrivain Frank Herbert. Et en résumé, jamais je n’ai ressenti pour un autre film de science-fiction ce que j’ai pu ressentir pour cette saga Dune. Je vous le dis, foncez au cinéma, vous ne le regretterez pas. Car vous pourrez toujours le regarder chez vous, mais c’est un film qui se vit avec grandiloquence.