Cela en fait des personnages et quoi en faire du coup ?
Au milieu des dunes, les regards sont constamment échangés. Un cinéma contemplatif, nous y voyons une ode à la matière, c’elle d’un territoire hostile et d’une population qui ne réponds qu’à des coutumes; demandant sans cesse à être (ré)établi.
« L’étranger » ( celui qui est l’autre) doit y faire ses preuves et les coutumes sont d’autant d’obstacles qui forceront le respect toujours plus fort des natifs.
Pendant ce temps, un monde gris, pour ne pas dire noir et blanc, insiste sur son impossibilité d’exister autrement que pour tuer. Le pouvoir n’étant que la possibilité d’un plus grand massacre.
Montrer le fanatisme dans tous ses aspects, ni bon ni mauvais, ni sérieux ni drôle mais tout à la fois, ou bien la foi.
Un réponse à la démesure, celui d’un désir très contemporain : trouver une réponse à la peur d’un avenir irrémédiablement terrible.
Malheureusement : soit des personnages ont une présence mais sans, aucun intérêt narratif (Yacoub, Batista, Pugh), soit un intérêt narratif mais une très faible présence (zendaya, Walken, Seydoux)…
Heureusement : Toutes les scènes de violences sont parfaitement rythmées, le son est comme à son habitude (zimmer) d’une perfection implacable.