Dune deuxième partie fascine et dépasse les attentes après un premier film déjà très bon qui sert d'introduction à l'univers de Arrakis et du drame de la famille de Paul notre élu en herbe.
Dune retrouve ses lettres de noblesses avec un film fort intéressant sur tous les plans, casting d'exception avec une galerie de nouveaux personnages charismatiques (l'empereur et sa fille, le second neveu du Baron ect).
L'histoire du mythe Dune repose sur l'utilisation de propagande de la religion, les stratagèmes politiques sont fascinants à suivre dans un film pas très manichéens avec un parcours de la lumière à un peu d'ombre pour le "héro".
Visuellement, Villeneuve frappe fort avec une grande immersions, des plans d'une beauté fatale, une introduction avec la luminosité qui tire vers l'orange/jaune, une façon de filmer les batailles comme si le spectateur se retrouve en plein milieu, des scènes incroyables avec les Fremens et leurs Vers géants, Dune n'a jamais été aussi beau.
Le film n'oublie pas de montrer quelques traditions de la vie des Fremens comme promis. Tant qu'à Paul l'anti héros, son rôle prend tout son sens en sauveur limite prophète, son évolution atteint les sommets dans ce film.
Au niveau de L'ost, la musique est plus mélodieuse que pour DUNE première partie. L'ambiance sonore à chaque grand moments de spectacle du film est sensationnelle (les attaques dans le désert, la montée du Vers géants).
Le film se termine avec un mystère infini, toutes les visions de Paul sont entrain de se réaliser et il est temps pour Villeneuve de se pencher sur le Messie de Dune, la suite de Dune.