Contre toute attente, moi qui avait trouvé la première partie plus qu’ennuyeuse, j’ai passé un excellent moment. Bien-sûr, nombreux points négatifs ont tourné autour de mon esprit pendant ces 2h46. J’avais d’ailleurs tout pour ne pas aimer un film représentant toutes les caractéristiques de l’essence des blockbusters que l’on radote sans cesse depuis ces quinze dernières années.
Mais j’ai aussi ressentir la puissance du réalisateur ; la dualité de ce film dans une autre catégorie que l’on appelle les films d’auteur. Il faut le dire, les acteurs de Dune ne sont pas marquants ; ils sont même insignifiants. Oubliés dès qu’ils disparaissent du champ. Et pour cause, une réalisation les envahit, les écrase, les ensevelis. Villeneuve ne fait pas des personnages les acteurs de son film : ils sont, comme on le voit sur le champ de bataille, des grains de sables. Ils supplantent une mise en scène, des décors, une ambiance visuel et sonore qui donnent à la planète Arakis, elle, une dimension mémorable, saillante, marquant mon esprit au point que j’ai du mal à m’en défaire encore au moment où j’écris ces mots.C’est un Dune qui donne du baume au cœur aux fans de la Saga qui auront reconnu, peut-être, les références au story board de Jodorowsky.
Je ne peux qu’être excitée à l’idée de la troisième partie, même s’il faudra d’abord se remettre de cette seconde.