Alejandro Jodorowsky, à propos de Dune, par David Lynch (1984), dans le fameux documentaire Jodorowsky's Dune : génial, c’est nul !
Cette phrase permet de se rendre compte du travail de Denis Villeneuve pour créer toute sa SF dans du concret, du politique et du sensoriel.
Cette épice que tout le monde convoite (et qui s’appelle épiphyte dans la bédé de Jodorowski sur le Méta-Baron) n’est pas la drogue des années 70, qui ouvre les âmes et les champs dans la perception, mais la prise de conscience du monde réel.
Rien n’est plus fondamental, philosophique et politique, qu’un film de Denis Villeneuve.
Son tout premier film, Incendies, en porte la marque.
Et ce Dune 2 alors ? Et bien, c’est comme une bombe à combustion lente. Ce n’est bien après avoir vu le film que l’on réalise ce que l’on a vu.
Vivement un Dune 3 qui explore les méandres de ce Bene Gesserit, une sorte de club de sorcières qui tire les ficelles sur des millénaires.
Un grand merci à Denis Villeneuve scénariste pour avoir ajouté des rôles féminins à une science-fiction un peu trop masculine !