Du bleu, beaucoup de bleu. La mer, le ciel. Superbe photographie. Et superbe reconstitution historique. On n'en attendait pas moins d'un film de Nolan.
Le tic tac oppressant d'une horloge, une course contre la montre, contre la mort.
Talentueux Hans Zimmer, comme souvent. La peur de voir surgir un avion ennemi à l'horizon.
La liesse, quand les bateaux du pays arrivent à bon port. Et puis de nouveau l'angoisse, de nouveau les bombes.
On en sort un peu chamboulés, de Dunkerque. Une tension permanente traverse le film, on est sur le qui-vive, à l'image des soldats à l'écran.
Et ces acteurs, connus ou non. Tom Hardy, dont les talents de comédien ne sont plus à prouver.
Qui dit tellement, juste avec ses yeux. Même Harry Styles s'en sort très bien, malgré mes doutes initiaux sur la question.
Des personnages, la plupart sans noms. Représentant la petitesse et la grandeur humaines dans la dureté de la guerre.
Des héros ordinaires, des lâches, des peureux, des courageux - parfois l'un, parfois l'autre, tâchant uniquement de vivre, de survivre.
Je n'ai pas pleuré, mais ce n'était pas loin.