Dès le début du film l'on entre immédiatement dans l’action où l’on suit quelques jeunes militaires qui se font tirer dessus tout en voyant tomber du ciel des feuillets de propagandes allemande : fuyez nous vous encerclons. L'on se trouve à Dunkerque, dans la ville, que l'on quitte très vite pour arriver sur une plage où se trouvent des milliers de soldats. Ce sera un des théâtres de l’action du film qui en propose trois avec des temporalités différentes annoncées à l’écran dès les premières minutes: le môle : sept jours, la mer : un jour et le ciel : une heure.
C’est un film de guerre comme je n’en ai plus vu depuis longtemps. Il semble très classique, mais, en réalité, ne l’est pas. C’est une histoire vraie, celle de l’évacuation de quatre cent mille personnes au début de la guerre 40-45... mais qui ne réussira que pour trois cent mille. Il faut regagner l’Angleterre, la patrie (cela reviendra plusieurs fois durant le film). Pour cela, il faut s’échapper, fuir, voire s’enfuir. Les lieux, plage (môle), mer et ciel sont l’enjeux de combats et de situation dantesques, infernales. Très curieusement, il y a peu de scénario, au sens d’une histoire avec une intrigue, des personnages que l’on suit qui s’aiment. Il y a très peu de femmes, celles que l’on voit sont sur quelques bateaux venus à la rescousse des soldats.
L'on oscille entre intime et grand spectacle, entre les étendues marines/célestes et des huis-clos/plans rapprochés : sur le môle, dans le bateau, dans les soutes, sur la plage. Dunkirk est un film viscéral pour le spectateur...
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