Un film fait pour le cinéma et non pour salons.

Je vais vous parler du film Dunkerque version 70mm.(sans faire écho au précédant commentaire)

C’est un réel plaisir de voir ce film tourné en 70mm, même si les 10 premières minutes du film seront difficiles (le blanc qui scintilles à l’écran, c’est dû à la pellicule). Nolan qui après l’espace nous revient avec un film de guerre, pour ma part j’y suis allé sans attentes particulières. Et j’ai bien fait.
Nous sommes plongés dans un huit clos se déroulant de Dunkerque à Douvres en passant par la manche. Une bande originale de Hans Zimmer qui est très bonne mais pas exceptionnel, un peu déçus sur ce point-là. Pour ce film Nolan a voulu dénaturer les codes du film de guerre, et revenir à une approche plus réaliste. Autant vous dire que vous n’assisterez pas, à 1h47 d’explosions sur les plages du nord. Bien au contraire, Nolan jouera sur « le calme avant la tempête » pour créer une tension tout au long du film. Je vous avoue que parfois la BO en fait un peu trop et manque de subtilité.
De plus la chronologie du film vous semblera chaotique pendant les 60 premières minutes. Ne vous inquiétez pas, tout fini par prendre sa place.
Niveau du casting, on est sur une équipe très efficace et qui en fait pas des tonnes et qui reste crédible. Tom Hardy, Cillian Murphy,... rien à dire juste très bon.

Le 70mm ça apporte quoi ?
Très simple, ça nous donne un très bon film. Le cachet de la pellicule et ses défauts, casse ce filtre de la perfection que le numérique à construit et vous rapproche du bon cinéma. Je vous conseille fortement le 70mm si votre cinéma le propose.

Pour conclure, j’ai eu l’impression de voir non pas un film mais presque une reconstitution sous la forme d’un reportage (effet dû à Nolan + Pellicule). Ce film n’est pas parfait certes, cependant il remplit très largement le cahier des charges et nous procure un peu de fraîcheur sur nos écrans de ciné.
Je ne détaillerai pas plus car c’est à vous d’aller le voir et de vous faire une idée.