Quand je repense à ce film je me remémore en premier lieux la scène dans le bateau de pêche.
Le père attends en haut pendant que le fils hésite une première fois à enfermer à clef le soldat pêché un peu plus tôt.
Finalement il l'enferme à clef, le soldat s'évade par le haut et le scénario prend une tout autre tournure.
On retrouve ce déterminisme dans la scène du bateau de guerre qui coule et de l'avion en panne moteur qui amerit.
L'autre dimension frappante de se film est l'illusion de la victoire.
Le film se déroule à plusieurs échelles de temps et de distance, c'est d'ailleurs ce qui est annoncé des le début du film par du texte incrusté.
Ces différentes échelles rends chaque protagoniste contraint de comprendre l'avancée de la bataille à leur propre échelle.
Un soldat dans un bateau de 10000 autres soldat n'aura pas la même appréhension du combat que le général depuis le haut de son grade.
Ce qui amène des situations ou le soldat désespéré et perdu par la réalité de la guerre,
finit par rêver la victoire simplement en voyant arrivé le petit bateau de pêche en renfort.
L'ennemie tout du long du film est presque invisible, ce qui donne même au spectateur une vision trouble entre victoire et défaite.
Les personnages ont tous gagné et perdu à la fois, mais seul leur choix ont étés déterminant.