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Avec son deuxième long métrage, dix ans après le premier, le cinéaste serbe Vuk Ršumović nous montre, s'il en était besoin, que réfugié n'est pas un métier et que, derrière les statistiques, existent des être humains qui n'ont pas fui leur pays par plaisir, l'Afghanistan, pour ce qui est des migrants en transit à Belgrade dans Dwelling among the Gods. A travers une situation précise, et dramatique, le récit nous plonge dans le dédale des administrations, avec la difficulté de prouver qui l'on est et sa bonne foi, quand on ne dispose plus de papiers. Le film se concentre plus particulièrement sur un portrait de femme, également mère et sœur, qui pour la première fois de sa vie peut enfin prendre ses propres décisions, même si c'est contre le monde entier, ou presque. Il y a quand même autour d'elle une certaine solidarité et un peu de commisération mais c'est elle, déterminée, qui devra vaincre les obstacles pour atteindre son but. Le visage et le jeu lumineux de l'actrice iranienne Fereshteh Hosseini , l'un autant que l'autre, sont les principaux atouts d'un film rude, qui menace parfois de tomber dans les excès du mélodrame. Mais la dignité de cette femme, son courage et son obstination le font basculer du côté de l'espoir, de la beauté et de l'invincibilité.

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le 15 nov. 2024

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