On ne présente plus le petit bonhomme de la lune de Steven Spielberg et on n'est pas prêts non plus de l'oublier...
Revu hier après-midi en famille, la première chose qui m'a frappé c'est la qualité de l'image et des quelques effets spéciaux ; j'imagine qu'une bonne dose de remasterisation est passée par là, et franchement, c'est une réussite. Les premières minutes et l'atterrissage du vaisseau d'E.T. suivi d'un plan sur L.A. de nuit font vraiment plaisir à voir.
E.T., c'est surtout le top pour faire entrer des enfants de 7-8 ans dans l'univers de la science-fiction et du fantastique, même si bon, il faut bien admettre que 2-3 scènes peuvent un peu faire peur aux plus jeunes, comme au cours du suspense du début du film lorsque ceux-ci ne savent pas encore que l'extraterrestre est si gentil et si mignon - aux parents de s'adapter et de les prévenir ou pas. Et puis il y a les mecs qui déboulent en combi aussi, c'est relativement angoissant pour des gosses...
Après, y a vraiment plein de trucs sympas. Je pense notamment à la sorte de connexion entre Eliott et E.T. qui donnera lieu à quelques passages amusants (le baiser), comme à la poésie autour des fleurs et du système solaire en pâte à modeler, à la scène des grenouilles, à E.T. travelo, à l'émetteur de Buck Rogers, ou encore à la rencontre avec Yoda... Nan, vraiment, on ne peut pas dire que le scénario ne fourmille pas d'idées et de clins d'oeil qui raviront même les plus grands.
Bon, y a aussi quelques trucs un peu bizarres, j'ai par exemple du mal à concevoir la grande vitesse avec laquelle l'extraterrestre court sur pattes s'enfuit, et puis sa constitution semble trop proche de la nôtre (pouls, tension)... Il y a aussi la peur des scientifiques d'être irradiés ou je ne sais quoi, mais qui pourtant laissent Eliott à oilpé à deux mètres de la "bête", ou encore son frère qui n'a jamais conduit que pour ranger la bagnole de sa mère en marche-arrière et qui nous gratifie pourtant de virages à la Alain Prost (remplacer par Sébastien Loeb pour les plus jeunes).
Pour finir, c'est quand même un peu long sur la fin, voire interminable, mais vous avez vu ? Non ? J'ai quand même jusque-là réussi à ne pas parler de la merveilleuse scène du vélo volant sur fond d'immensité lunaire, ni du doigt-luciole pointé vers les cieux en appelant au retour parmi les siens... Une comédie fantastique indémodable, quoi qu'il en soit.