Riders out of norm
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Ceci n’est pas à proprement parlé une critique, juste quelques remarques, réflexions rapides liées au film.
« Easy rider » est sorti il y a 50 ans (1969) mais il aurait aussi bien pu sortir cette année.
Hormis certains havres de tolérance (Californie…) on y retrouve cette Amérique blanche, raciste, réactionnaire, hostile à tout ce qui est différent, à toute minorité, l’Amérique de Trump en quelque sorte.
Les rednecks de 1969 sont les mêmes que ceux de 2019, toujours aussi beaufs !
Il y a la scène du bar où les deux motards « hippies » sont scrutés, moqués et où on refuse de les servir, celle du lynchage…
« Easy Rider » est une ode à la liberté mais il marque aussi la fin d’une époque, d’un espoir ; c’est également le road-movie par excellence, la référence dans le genre, le film d’une génération…tout cela fait un peu cliché mais Easy Rider a réellement marqué de nombreux cinéphiles en apportant quelque chose de neuf et de frais.
C’est aussi une critique d’une certaine Amérique. Et surtout deux Amérique qui n’arrivent pas à se comprendre et qui semblent définitivement irréconciliables. Un film désabusé, pessimiste.
Un film culte donc, un succès mérité et on peut en profiter pour rendre hommage à Peter Fonda récemment décédé, lui-même grand adversaire de Trump et qui sera resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout (liberté, critique face à l’industrie cinématographique de plus en plus nauséabonde), et qui dans ce film se complète parfaitement avec son acolyte Dennis Hopper (dont on oublie souvent que c’est lui le réalisateur du film).
L’histoire est bien ficelée, intéressante, et Nicholson dans un rôle déjanté qui lui va bien apporte, quelque chose au film, en plus du duo Hopper / Fonda.
Et bien sûr il y a la BO du film, sublime, magnifique musique avec de nombreux standards et bien sur le cultissime hymne de Steppenwolf « Born to be wild ».
Easy Rider fait donc partie des films qu’on doit voir absolument dans sa vie.
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Créée
le 17 sept. 2019
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