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Riders out of norm
Where are you from ? It’s hard to say. Inspiré du Fanfaron et jalon originel du Nouvel Hollywood, Easy Rider se caractérise avant tout par sa contestation de tout ancrage, qu’il soit dans la...
le 2 déc. 2016
65 j'aime
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Un rêve sans issue
Le très beau transfert en DVD magnifie les images époustouflantes de cette traversée d'une Amérique déchirée, explorée sans aucune concession aux archétypes ni aux bons sentiments. A revoir aujourd'hui les pérégrinations motorisées (et cultes !) des compères Denis Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson (drogués jusqu'aux yeux...), on voit mieux que le film d'Hopper est déjà porteur de l'essoufflement du mouvement hippie, de la remise en question contestataire d'un monde qui triomphera. Nos héros à la recherche d'une Amérique essentielle qui n'existe pas - ou en tout cas qu'ils ne trouveront pas - appartiennent au passé (ils sont l'objet de toutes les curiosités au fil des communautés rencontrées) plus qu'à l'avenir (cet avenir de liberté et de générosité auquel ils croient). La musique - splendide - résonne dans le désert, les trips sont mauvais, et la fin ne peut qu'être tragique, même si elle est plus qu'annoncée. "Easy Rider" réussit donc l'exploit d'être à la fois furieusement romantique et parfaitement implacable dans son constat d'un nouveau rêve sans issue. [Critique écrite en 2000]
8
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Créée
le 8 sept. 2014
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15 j'aime
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