Eaux profondes
4.7
Eaux profondes

Film de Adrian Lyne (2020)

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Eaux Profondes ne mérite pas le qualificatif de Thriller tellement c'est nul. Un téléfilm à suspense du mardi après-midi et encore... Rien que le titre (Deep Water en anglais) est mauvais, ça n'a aucun sens. Ça s'appellerait "Eaux Troubles" à la rigueur, on le prendrait au figuré mais "Eaux Profondes" ?? La seule eau qu'on voit dans le film (une rivière) n'est même pas profonde et c'est d'ailleurs complètement ridicule vu le contexte. Bref, c'est un navet, de bout en bout.


L'histoire tient en deux lignes. Il n'y a aucun rebondissement, tout est téléphoné et couru d'avance. Le suspense tient juste dans le "c'est lui ou c'est pas lui" ? Mais en fait on s'en fout parce que d'un côté Ben Affleck ne parvient pas à susciter la compassion par son jeu d'acteur mirobolant... (sarcasme) Et de l'autre, il ne fait pas peur pour un sou... Ça reste Ben Affleck, un bon gros nounours post cure de désintox. (c'est méchant) Je n'ai pas compris le délire des escargots : c'est pour le faire passer pour un tueur froid et flippant ? Ah... Bah non. Encore un truc qui n'apporte rien.


Ana de Armas est définitivement hyper sexy mais ça on le savait déjà. Et bonne actrice aussi. Malheureusement, son personnage n'a aucune profondeur psychologique. Elle n'a qu'une facette, celle de la femme volage. C'est bien maigre pour poser un personnage digne de ce nom. Ah si, elle est un peu mère aussi mais c'est tellement superficiel... Les dialogues du couple n'ont aucun sens. On dirait qu'ils sortent ensemble depuis trois semaines alors qu'ils ont une fille de six ans... Ils sont sensés avoir une intimité et une familiarité dues à la vie en couple quotidienne et au fait d'élever un enfant mais ils se parlent comme deux étrangers.


Eaux Profondes tente de ressusciter les thrillers sexys des années 90 mais échoue lamentablement. Ils auraient dû tout miser sur le cul en l'absence de scénario. Mais on a juste une paire de nichons à se mettre sous la dent. C'est insuffisant.

TheBroCode
3
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le 19 mars 2022

Critique lue 302 fois

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