"Echo" est un film qui n'a pas fait beaucoup de bruit, ni l'unanimité. Cependant le long-métrage malgré quelques bourdes, possède aussi des qualités.
Premièrement en matière de mise en scène, le found-footage vient servir la narration de cette histoire. Un peu à la manière de Gareth Edwards et de son "Godzilla", le film prend le temps de se mettre en place et ne dévoile les surprises qu'à travers d'autres médiums que celui de la caméra, notamment les smartphones.
Ce procédé de mise en scène est simple, mais plutôt efficace, d'autant plus que le film est techniquement bien fichu, outre la photographie très propre, c'est aussi l'esthétique du fameux petit robot Echo, qui parvient à donner du crédit à cette histoire.
Le casting n'est pas exceptionnel, les enfants sont plus ou moins justes, c'est l'une des faiblesses du film. Mais sa plus grande est indéniablement son manque d'ambition. Si "Echo" s'avère être un joli film, on ne peut pas dire qu'il soit très rafraichissant. Cette histoire sent un peu le réchauffé, et les parallèle avec le "E.T." de Spielberg sont assez nombreux. D'ailleurs le film lorgne entre l'esthétique très propre d'un "Transformers" et la trame de "E.T.", sans faire les erreurs du film de Bay, mais sans jamais atteindre la grâce de celui de Spielberg.
"Echo" est un film très gentillet, on aurait pu en attendre plus cependant. Les pré-ados devraient apprécier, les adultes quant à eux risquent de s'ennuyer ...