Attention, feel good movie en approche. Sorti sur nos écrans de cinéma le 4 Mai 2016. Basé sur une histoire, Eddie The Eagle nous conte l'histoire touchante et drôle d'un jeune homme banal rêvant de participer aux jeux olympiques. Problème, il n'a rien d'un athlète. Pourtant, contre toute attente, il va clouer le bec à bon nombres de moqueurs. Taron Egerton jouera notre apprenti athlète, Hugh Jackman, ex Wolverine, sera son entraineur. A eux deux, ils réussiront l'impossible.
Quand un feel good movie nous faisait rire, tout en forçant à admirer son héros
Et encore une surprise que je n’avais pas vu venir. Tombé dessus par hasard un passage lors de sa diffusion à la télé, Eddie The eagle a attiré ma curiosité. Son héros au visage joyeux et déterminé, son histoire originale, Hugh Jackman au casting, Matthew Vaughn (Kingsman, Kick Ass et Snatch) en producteur, pas de doute, je me devais de vite rattraper l’erreur de ne pas l’avoir vu au cinéma.
Quelques jours plus tard, je me lançais dans sa vision, me doutant de passer un agréable. Et pourtant, l’émotion éprouvée allait être bien plus grande que je l’avais imaginé. Les biopic ne sont pas tous longuets. En voila un par exemple qui change totalement des biopic auxquels on nous avait habitué. Eddie The eagle va vous transporter, va vous transmettre sa joie communicative, va vous démontrer que quelque soit vos rêves, ils peuvent se réaliser. Il suffit juste d’y croire et de ne pas lâcher. Comme un Rocky ou un Rasta Rockett, dont nous reparlerons un peu plus tard, ce feel good movie est plus qu’un film, une leçon de vie, encore une.
En quelques secondes seulement, Eddie Edwards, notre héros, gagne notre sympathie. Notre film, remontant à son enfance, voit le protagoniste de notre histoire se présenter. Eddie, c’est un naïf, un rêveur, un type sympa à la pureté visible, un jeune homme culotté au visage si adorable qu’il nous attendrit. Eddie, il boit jamais d’alcool, il préfère le lait, c’est bon pour les os. Eddie, il nous fait surtout rire parce qu’il agace son père par sa ténacité. Le père d’Eddie, il nous rappelle un peu le père de Billy Elliott. D’enfant à adulte, Eddie n’a jamais lâché l’affaire et entend bien réaliser son rêve. Participer aux Jeux olympiques en tant qu’athlète, c’est vague. Quelle discipline va-t-il choisir ?
-Un jour c’est les billes, le lendemain tu retiens ta respiration, quand est ce que ca va s’arrêter cher monsieur ?
-Quand je serai aux Jeux Olympiques.
Eddie The eagle et sa joie communicative
Au-delà de son scénario simpliste dont on se doute de l’issue et de sa légèreté, Eddie The Eagle ne se gène pas pour pointer du doigt l’univers sportif. Les coups bas entre athlètes, la manipulation des autorités sportives, le manque d’encouragement de la part des proches, l’envers du décor n’est pas si joyeux.
Oui, Eddie the Eagle met du baume au cœur, il sait ce montré émouvant quand il le faut. Et puis on a Hugh Jackman, toujours la classe incarnée interprétant un ancien athlète devenu gros fumeur, alcoolique et cynique, personnage dont le passé ressemble étonnamment à celui d'Irving Blitzer (Rasta Rockett).
Grace à tous ses personnages, grâce aux encouragements de la mère d'Eddie, grâce à l'alchimie touchante entre Taron Egerton et Hugh Jackman, grâce à la posture, au look et au sourire ultra positif d’un Taron Egerton surprenant, notre film prend aux tripes. Et si vous disais que ce n'était pas tout?
-Tu sautes depuis combien de temps ?
-Depuis hier, vers 15heures.
Coup de cœur
L'intrigue se déroulant dans les années 80, Matthew Vaughn rodant dans les parages, l'ambiance et l'esthétisme d'Eddie The Eagle va nous offrir des scènes uniques complètement déjantées. Accompagné d’une bande originale retro-electro entrainante rappelant les Tron legacy et Thor Ragnarok (ah le synthé), notre feel good movie et sa joie communicative nous recréé au millimètre près l'univers des années 80. Vêtements, coupes de cheveux, objets, architecture, véhicules, nous voila faire un bon dans le passé de plus de 30 ans. Comme si ça ne suffisait pas, le réalisateur du film continu de vouloir mettre en valeur la positivité de son personnage.
Les séquences de saut à ski seront donc filmées sous plusieurs angles. Vue de face pour ressentir la vitesse lorsqu’Eddie descend une pente et voir ses expressions de concentration et de joie, vue sur les cotés, de loin, de haut, en contrebas, vous allez voir à quel point sauter à ski, ça comporte de très gros risques. Le but de ces prises de vues, nous montrer à quel point c'est haut et dangereux. Les blessures peuvent êtres graves voir entrainer la mort. Travailler l'inclinaison de son corps pendant l'élancement, tenir d'une certaine position pendant son envol, réussir à garder l'équilibre au choc de l'atterrissage sur le sol, pas étonnant lorsque l’on apprend que l’entrainement du futur sauteur à ski, il commence dès l’âge de 4 ans. Attendez-vous à être impressionnés et tout savoir de cette discipline.
Enfin, pourquoi vous avoir parlé en début d’article de Rasta Rockett ? Parce que clairement, Eddie The Eagle s’en inspire et même si les deux films sont complètement différents sur bien des points, ils partagent UN point en commun : ils ont vu leurs héros participer aux Jeux Olympiques de Calgary en 1988. Le réalisateur se permettra même de faire un petit clin d’œil à l’équipe des Jamaïcains.
Je suis pas venu pour être l’attraction du jour. Et c’est pas l’image
que je laisserai de moi.
Au final, si vous avez aimé Rasta Rockett, si vous voulez rire, être ému, attendri, avoir envie de danser, d’être inspiré, de vous lancer dans la réalisation de vos rêves, de vous retrouver à encourager votre héros, je ne peux que vous recommander chaudement de voir en famille Eddie the Eagle, ce feel good movie magnifique, ce petit bijou captivant et super motivant donnant une sacré patate dès la conclusion de son histoire. Ne jamais abandonner, ne jamais cesser de croire en soi, le joli message a été transmit. Maintenant, on l’applique !