La Vie en rose
Après Le Château de Cagliostro et six ans d'absence sur le grand écran, Edgar de la Cambriole (ou Lupin III) revient pour un troisième long-métrage basé sur la troisième série de 1984 où notre héros...
le 3 juin 2019
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Long-métrage d'animation de Seijun Suzuki et Shigetsugu Yoshida (1985)
Notre fidèle groupe part à la recherche de l'or de Babylone. Curieuse quête qui commence et finit à Manhattan, après être passé par le train, la Mésopotamie et le désert d'Irak.
L'animation est très saccadée et le design des personnages donne l'impression qu'ils ont le cancer : on a l'impression que tout est en caoutchouc. Les créateurs ont également opté pour un ton résolument cartoon qui dit privilégie la fantaisie sur tout le reste. Attendez-vous à voir des véhicules et des personnages faire des choses que la physique (et la morale ?) réprouve.
L'humour est vraiment très bête ici, avec un personnage de vieille clocharde qui poursuit un Lupin horrifié de ses assiduités, et un quintet de "miss Interpol" qui seconde Zenigata en faisant du zèle, chacune des miss étant un stéréotype lié à un pays (L'Américaine est une allumeuse, la Chinoise fait du kung-fu, la Russe est une gymnaste hommasse sadique).
Le problème est surtout le rythme. Il manque des transitions entre les scènes, et on alterne des scènes vraiment molles à de l'action tellement effrénée qu'elle est absurde.
A noter dans les méchants deux mafieux new-yorkais, un névropathe qui fait des crises de nerf et Kowalski, un sadique doté d'une sorte de tapette à mouche dotée de pointes qu'il peut imbiber de poison sur simple pression d'un bouton.
Le final est tout bonnement ridicule : une soucoupe suivant la comète de Halley vient chercher l'or de Babylone, en réalité la tour de Babel que les extraterrestres avaient déplacé d'Irak jusque dans les sous-sol du Madison Square Garden. Le moment où la vieille clocharde est en réalité une extraterrestre en monokini qui lévite jusqu'à son vaisseau est particulièrement ridicule.
On sauvera de cet opus laborieux et mal réalité le générique de début, avec le mythique morceau Manhattan joke, que l'heureuse mode de la Citypop a permis de redécouvrir.
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Créée
le 17 oct. 2024
Modifiée
le 18 oct. 2024
Critique lue 6 fois
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