Tout n'est pas à jeter, le message principal méritait le détour. On peut également signaler quelques bonnes idées
comme par exemple l'assaut dérisoire et monty-pytonesque lancé par Blanche Gardin contre la forteresse Google
et quelques blagues marrantes, malheureusement phagocytées (et toc, j'ai recasé ce mot à la mode chez les journalistes) par les trop nombreux et lourdesques clichés ultra-féministes (en résumé, les femmes très victimes, les hommes très méchants, sauf les rares gentils comme Podalydès), allant très au-delà de la caricature. Du coup, le message est brouillé (on parle du rapport hommes/femmes, ou des vies broyées par le tout-numérique ? On ne comprend pas bien). Et puis la tentative d'exposer les difficultés sociales de la France dite "périphérique" est trop lourde et caricaturale pour être vraiment crédible (nous avons en somme la vision des Gilets jaunes imaginés par les beaux quartiers, ce qui ne pouvait que sonner faux). Dommage.