Une vie assez paisible dans la pratique du catholicisme. Tel est le quotidien du héros d'El cordero (L'agneau), le premier film du chilien Juan Francisco Olea. Mais après un homicide involontaire et l'absence de culpabilité qui s'ensuit, tout va se dérégler. El cordero revêt les apparences d'un film tranquille à l'image de son personnage principal, très bien interprété par Daniel Munoz, la violence s'imposant comme une voie naturelle dans une veine d'humour noir assez percutante. Le silence de l'agneau est à la fois terrifiant et joyeux. Le film d'Olea aurait été une réussite pleine s'il avait
fouillé davantage ses personnages secondaires. Tel quel, c'est un début prometteur au sein d'un cinéma chilien dont la créativité n'est plus à démontrer.

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le 27 avr. 2020

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