Good morning, Azul. Know who this is?
Un jour, Robert Rodriguez et ses potes Carlos Gallardo et Reinol Martinez ont voulu faire un concours, pour savoir qui avait le nom le plus chicano des trois ; la seule solution de soumettre les propositions au public, c'était de les coller au générique d'un film. Et c'est ainsi qu'est né El Mariachi, et par la même la plus ou moins heureuse carrière du sieur Rodriguez.
Un budget riquiqui peut excuser bien des choses, comme des décors peu nombreux et tout poisseux, une image crade, peu de figurants, bref...
Mais excuser des acteurs pathétiques et qui ne croient même pas à l'Uzi en plastique qu'ils tiennent dans la main, excuser un scénario écrit dans le but ultime d'être le plus incohérent possible, excuser un réalisateur qui enclenche le mode Speedy Gonzalez sur sa caméra, comme ça, pour le fun... No posible.
Rodriguez nous montre au moins à quel point il peut être difficile de débuter dans le cinéma, alors que son pote Tarantino a bien failli nous faire gober le contraire ; en plus, l' espagnol en chef, c'est clairement Carlos Gallardo.