La nuit d' Halloween, dans une petite bourgade fictive des États-Unis ; Michael Myers tue sa sœur (en la surprenant à moitié à poil au passage, ce sale petit pervers). La justice n'est pas compréhensive et le colle en asile psychiatrique. Mais quinze ans plus tard, à la veille d' Halloween, Michael s'échappe ; mouhahahahaha...
Alors qu'en s'attaquant à ce film de Carpenter, on peut légitimement avoir peur d'avoir peur, la seule crainte vérifiable est surtout la peur de l'ennui. Film culte peut-être, Halloween est surtout un loooooong jeu de massacre presque sans massacre, ce qui ôte forcément beaucoup du piment de la chose. Au-delà de ce léger défaut, notez une absence quasi-totale d'épouvante, et encore, quand il y a épouvante, difficile de trouver une quelconque intelligence de réalisation là-dessous.
Alors que reste t-il ? Une musique passée dans l'inconscient collectif, une certaine ambiance plus ou moins oppressante installée par l'obscurité et les mouvement de caméra fluides et à hauteur d'homme, une bonne scène d'introduction et en héritage une ribambelle de slashers, sous-genre fondé par Halloween, dont beaucoup ne sont pas les plus fines œuvres d'art du cinéma.
Un peu court pour justifier son statut de classique.