La Galice jusqu'à l'hallali
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Avec des films comme Le fils d'Elias, Les lois de la famille ou Les enfants sont partis, Daniel Burman a été un temps étiqueté Woody Allen argentin sous prétexte se passaient pour la plupart dans la communauté juive de Buenos Aires. C'est encore le cas d'El rey del Once mais dans une veine moins humoristique, assez proche du documentaire pour décrire la vie de juifs pauvres dans le quartier du Once. C'est là que débarque Ariel, qui habite désormais New York et qui cherche à reprendre contact, bienfaiteur du quartier, qu'il ne reverra que dans les dernières minutes du film. Ariel revient peu à peu à ses racines, accompagnée par une jeune femme mutique et orthodoxe. Le film est adepte d'un certain minimalisme, suivant pas à pas son personnage principal. Il s'en dégage un charme ténu, pas toujours aisé à ressentir tant cette plongée dans un univers ultra codifié peut apparaître à certains égards fort opaque. De plus, les questions psychologiques ne sont pas non plus l'affaire de Burman qui laisse au spectateur le soin de se faire sa propre religion, si l'on ose dire.
Créée
le 19 juin 2017
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