La Galice jusqu'à l'hallali
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Voici des migrants dont ne parle jamais. Ils viennent de République dominicaine (sans doute d'Haïti, aussi) et tentent d'entrer à Porto Rico, avec l'aide de passeurs. C'est auprès de ces derniers, notamment une famille, que Le silence du vent nous entraîne. Le ton est au naturalisme et le cinéaste portoricain Alvaro Aponte Centeno. Le problème vient du scénario bourré d'ellipses et incapable de fournir les explications les plus élémentaires sur ce qu'il se passe à l'écran. Et ce, jusqu'à une dernière scène en mer, tragique mais qui n'en finit pas de se terminer. Le sujet et la mise en images sont captivants, l'interprétation est tout à fait correcte, cela rend d'autant plus incompréhensible tous les non-dits de l'intrigue, qu'on pourrait aussi qualifier de trous, tellement ils finissent par susciter un sentiment de désintérêt progressif, ce qui est fort dommage.
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Créée
le 16 mars 2019
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