Un conte électrique sur fond de punk japonais underground, mais surtout un ovni cinématographique...
55 minutes de coups de foudre, de riffs punk, de combats en plein Tōkyō.
Dragon Eye Morrison (Tadanobu Asano) a été frappé par la foudre lorsqu'il était enfant. Suite à cet incident, son corps a emmagasiné 80.000 V. Conséquemment, il se retrouve gouverné par une puissance incontrôlable et une faculté à comprendre les lézards. Pour gérer son problème de surtension, Dragon Eye utilise sa guitare pour se décharger. Cela lui évite, entre autres, d'avoir à casser la gueule des gens qu'il croise.
Thunderbolt Bouddha (Masatoshi Nagase) est un autre japonais ayant vécu une expérience similaire que celle de Dragon Eye. Il porte un masque de Bouddha sur la moitié de son visage, adore intercepter les appels téléphoniques. Son corps, à lui, contient plus de 2 millions de volts. Tiraillé entre sa fascination pour Dragon Eye et son envie de le combattre jusqu'à la mort, il va provoquer le combat...
Tōkyō va devenir le théâtre de leur affrontement inévitable...
Le film se présente comme un combat de boxe. En plus des deux personnages, il y a le narrateur qui annonce et présente l'entrée des combattants comme si on y était. Comme sur le ring, les deux challengers se provoquent.
Tōkyō, filmé en noir et blanc. Tōkyō et la musique punk underground qu'affectionne particulièrement le réalisateur Sogo Ishii. Tōkyō et sa population, ses voitures comme décor. Mais surtout Tōkyō seule avec ses deux enfants : Dragon Eye Morrison et Thunderblot Bouddha.