Electrick Children est un film adolescent. Pris dans l'ensemble, il a une grâce extraordinairement naturelle, mais cet équilibre n'est seulement qu'un battement de coeur excessif scrutant au loin afin de se dissoudre dans une maladresse attachante. C'est frais et innocent sur un niveau, sur-calculé sur un autre, mais adorable et émouvant aussi, comme une adolescente portant partiellement trop de blush.
En racontant l'histoire simple de Rachel, naïve mormone qui croit avoir été mise en ceinte par un esprit divin rapidement après l'audition d'une musique sur une cassette qui ne ressemble en rien à ce qu'elle n'a jamais pu écouter. L'humour parsèment le film est du type "poisson hors de l'eau", comme Rachel se rendant à Vegas pour des réponses à ses questions, et trouver le père de cet enfant. Cependant, la jeune réalisatrice Rebecca Thomas a une grande affection pour son personnage, ayant elle-même grandit dans la foi Mormone; ce n'est pas un film du jugement ou la moquerie de cette culture.
Le rôle central d'ingénue aurait été facile à sur jouer, le transformant en personnage insupportable aux yeux de biche, mais la performance de l'actrice est plus intelligente que ça; sa Rachel parcourant sa propre vulnérabilité et du fait d'être raisonnable a une veine fraicheur décérébrée.
Attitude parfaitement compensé par son frère plus conservateur, M. Will qui la rejoint à contrecoeur dans son voyage. Tous les deux s'intronisent lorsqu'ils rencontrent un groupe de jeune grunge incluant Clyde intrigué et touché par rachel, dont la perspective de laissez faire les choses, va l'entrainer dans leur étrange quête. Clyde en particulier a une générosité d'esprit, partagé par le film dans lequel il apparaît, nous offrant une fenêtre vers un autre monde.
Doux mais jamais écoeurant, avec un petit côté comique impétueux complétant l'esthétique magnifique de ce constant levé de soleil éthéré et vanillé, Electrick Children est le premier né d'une jeune réalisatrice à suivre.