Élémentaire : quand Pixar fait du surplace

Élémentaire est le dernier film d’animation des studios Pixar, qui nous propose une histoire d’amour entre deux êtres élémentaires, l’un de feu et l’autre d’eau. Le film se déroule dans un monde où les quatre éléments vivent en paix, mais sont séparés par des frontières invisibles. Le film aborde des thèmes comme la différence, le respect et la liberté, mais de manière assez simpliste et clichée. L’histoire est linéaire, sans surprise ni rebondissement. On devine facilement la fin dès le début.

Le film n’est pas mauvais pour autant. Il offre de belles images, des scènes d’action rythmées et des personnages attachants. Le film fait aussi sourire avec ses clins d’œil à la culture populaire, comme les références à Star Wars, Harry Potter ou Avatar. La musique est également agréable, avec des chansons originales et entraînantes.

Le film pèche cependant par son manque d’originalité et d’audace. On a l’impression de voir un Pixar de seconde zone, qui ne se renouvelle pas, qui ne prend pas de risque, qui ne marque pas les esprits. Le film est aussi desservi par sa version française, qui fait appel à deux acteurs non professionnels du doublage : Vincent Lacoste et Adèle Exarchopoulos. Leur jeu est plat, monotone et sans émotion. On aurait préféré entendre des voix plus adaptées au genre et aux personnages.

Élémentaire est donc un film divertissant, mais sans plus. Il plaira aux enfants et aux fans de Pixar, mais il ne restera pas dans les mémoires comme l’un des chefs-d’œuvre du studio. C’est un Pixar sans plus, qui ne fait pas rêver, qui ne fait pas vibrer, qui ne fait pas réfléchir.