Parcours par chœurs.
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Tout d'abord je n'ai aucune notions techniques en cinéma. Il m'est donc compliqué d'apprécier les points positifs de ce film dont la plupart des critiques parlent.
En principe je me contente de noter les films sur leur histoire, leurs visuels ; ce qu'ils mont fait ressentir.
Ici, le sentiment qui ressort après la visualisation de ce film est : frustration.
La complexité technique que je ne peux appréhender (aussi car ce côté du cinéma m'intéresse moins, tant pis) contraste avec la pauvreté concrète de l'ensemble.
Tout est désespérément vide, pour ainsi dire le film est d'un ennui mortel. L'intention initiale est bonne ; vouloir filmer la routine d'ados, volant en éclats avec la tuerie de Columbine.
Tout d'abord la routine ; on regarde le rien, les actions sont minimalistes, le dos de John est souvent filmé, les interactions sont navrantes d'inutilité. Où est le plaisir à regarder les choses inutiles qui font le quotidien de chacun ?
Malgré tout cela pourrait être compréhensible avec l'arrivée de l'élément perturbateur ; la tuerie.
Et bien non, son traitement est juste grotesque et navrant. Le contexte tout d'abord ; avec peu d'explications on nous balance que c'est pèle-mêle les jeux vidéos, l'homosexualité, le rejet des autres et l'accessibilité aux armes à feu qui ont fait de Eric Harris et Dylan Klebold des tueurs. Super, déjà qu'il n'y avait rien dans le film, le peu d'explications ajouté en terme narratif est donc infâme de simplicité et d'amalgames.
SI la routine du début semble être le commun de tous les lycéens, les actions des personnages durant "l'interprétation de la tuerie" par gus sont minables. QUI va aller s'identifier à l'abruti qui court à sa mort avec une démarche de balais à chiottes et meurt de manière grotesque ?
Le jeu est aussi plat que la réalisation, même la tuerie qui est censée bouleverser leur vie ne semble rien changer pour les élèves acteurs.
On a donc un film ennuyeux à mourir, qui ne représente rien à part le vide, une interprétation farfelue des faits et des actes manqués -pour ne pas dire ratés-. Ces 81 minutes auraient été mieux employées à faire une sieste, exercice moins frustrant que la visualisation de ce truc.
Créée
le 7 avr. 2018
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