ELIZABETH HARVEST de Sebastian Gutierrez avec la globuleuse et rachitique jolie Abbey Lee, Ciarán Hinds, l’excellente Carla Gugino, Matthew Beard, Dylan Baker et c’est tout !
Henry d’un âge certain, éminent et brillant scientifique établi, monstrueusement despotique, prend Élisabeth jeune fille naïve et jolie comme épouse.
De retour sur sa propriété dans sa luxueuse et contemporaine demeure croulant sous le faste qu’il lui fait découvrir et lui offre sans retenue, avec à son service Claire et Olivier deux employés dévoués, libre de jouir à sa guise de toute cette opulence, Henry lui interdira cependant l’accès à une seule pièce. Élisabeth saura-t-elle rester sage comme le demande avec insistance Henry et retenir sa curiosité ?
Dès le début du film, le suspense tel un doux poison, lentement, mais inexorablement, avec finesse et élégance, excite les pensées pour conduire de mystères en imprévisibles surprises jusqu’aux inéluctables conséquences, qui se mériteront avec patience…
Comme une citation de Boileau ; « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage », voici interprétée par cinq comédiens très efficaces à l’image d’un presque huis clos à tiroirs, filmé d’une touche de classicisme suranné, accompagné de dialogues intelligents et d’une diction parfaite (c’est rare) une très intéressante réalisation, pour une histoire originale.