Une histoire d'amour débute un soir, par hasard, dans une rue de Belgrade. Elle se terminera un an plus tard. Aleksandar Petrovic, surtout connu pour J'ai même rencontré des tziganes heureux, est avec Dusan Makavejev le meilleur représentant de ce que l'on appelé la "vague noire" du cinéma yougoslave des années 60, taxée volontiers de nihiliste, anti-socialiste et manichéenne par le pouvoir titiste. La trame d'Elle et lui est d'une grande simplicité, elle conte la rencontre amoureuse puis le temps de la désillusion, de façon analytique et sans trémolos. Avec sa bande son jazzy, le film, plastiquement superbe, parvient à l'émotion sans véritablement la chercher. A noter que l'interprète principal ressemble à s'y méprendre à Anthony Perkins.

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le 30 août 2019

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