Prix de la critique et du public au festival du film Fantastique de Paris en 1990, il était impossible de résister à la tornade noire Elvira ! Dans sa robe longue outrageusement moulante, fendue et décolletée, elle est une véritable bombe à la fois burlesque et sexuelle. Profitant d'un show TV présentant des films fantastique et d'épouvante de série B, la rouquine Cassandra Peterson (Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu, First Period), véritable show-girl, s'est créé un personnage incroyable devenu un véritable phénomène de société. Elvira est un show à elle toute seule. Mené à un rythme d'enfer, le film réalisé par le cinéaste James Signorelli (Easy Money, Saturday Night Live) est surtout prétexte à gags et situations cocasses.
KICKASS.
Elvira / Morgana Talbot hérite de sa richissime grand-tante, d'une maison, d'un chien et d'un mystérieux livre de cuisine bizarre. Le tout se trouve dans la petite ville très conservatrice de Fallwell dans le Massachusetts. Et là les ennuis commencent pour cette poupée Barbie maléfique et provocante qui a également oublié d'être idiote. Les grosses dondons du club de défense de la moralité et un oncle inquiétant veulent faire la peau à Elvira et la brûler comme une sorcière. Seuls les jeunes du coin la trouvent très à leur goût avec son look, son caniche Punk, ses tarentules et des montres qu'elle concocte, la sexy Elvira a de quoi bouleverser la vie de cette petite bourgade de l'Amérique profonde.
Comment s'appelle votre parfum ?
Gasoil de chez fioul et on ne fume pas merci !
Ce film est une comédie fantastique à ne manquer sous aucun prétexte. Humour noir à volonté et histoire grand guignolesque sont au rendez-vous, sans oublier, le personnage d’Elvira qui vaut le détour à elle seule. Mention spéciale à la comédienne et scénariste Évelyne Grandjean qui a vraiment mise en valeur Cassandra Peterson/Elvira dans la version Française.
Malgré le succès international de ce film, il lui faudra attendre une douzaine d'années avant qu'une suite ne lui soit donnée, Elvira et le Château hanté (2001) de Sam Irvin.
Tu cherches la bagarre vieux !