Ce film n’a que deux points et j’ai hésité longuement à n’en mettre qu’un ou zéro. Le seul mérite qu’il peut avoir c’est que comme à son habitude Luhrman nous a livré une réalisation tout bonnement convenable à son style fait de paillettes et grandes images mais ça ne pardonne pas tout ce qui se cache derrière. Je veux bien croire que Elvis est un des hommes qui a emmené la musique où elle est aujourd’hui, sans lui on ne connaîtrait pas les Beatles donc on ne connaîtrait pas les 3/4 des groupes qui ont pu bercer nos âmes nostalgiques, mais il n’a pas inventé l’eau chaude, tout ça il ne le sort pas de nul part. On pourrait se dire que c’est comme les Beatles qui se sont inspiré d’Elvis mais le truc c’est que Elvis lui, il prend sans honte, une chanson qui ne vient pas de lui, a une minorité qui n’a aucun droit d’écoute et de respect. C’est joliment dit et montré à quel point Elvis se retrouve dans la culture Afro-Américaine mais c’est vraiment un ramassis de merde de dire qu’il n’est pas un voleur d’œuvres d’artistes qui n’ont jamais eu le mérites qu’ils auraient dû avoir parce que le seul nom qu’on entend quand on y pense c’est Presley. Presley l’homme qui est mort a cause de la drogue mais qui dans le film n’est vu que une fois en train d’en prendre. Presley l’homme qui sortait avec une gamine de 14 piges et qui fétichisait les vierges et séquestrait sa femme. Le film est peut être esthétiques avec des plans à 1 million de dollars mais qu’on soit bien d’accord c’est bien pour cacher un film mensonger sur un homme qui oui a souffert de part l’univers monstrueux de la musique et de la vente mais qui lui de sont coté avait, on ne va pas se mentir, tout un tas de chose à se reprocher.