Ce film rappelle les productions musclées du défunt studio EuropaCorp de Luc Besson. Roschdy Zem livre une prestation solide et convaincante, incarnant un militaire déterminé et méthodique. Il porte le film avec son charisme et son intensité, mais cela ne suffit pas à masquer les faiblesses d’un scénario déjà vu, à la sauce Taken.
Le rythme effréné du film, bien que plaisant, laisse peu de place à une réelle profondeur scénaristique ou à une réflexion sur l’enchaînement des scènes. Certaines transitions manquent de fluidité et d’impact. Cela dit, les séquences de combat sont particulièrement réussies, avec une mention spéciale pour l’affrontement brutal dans le camping-car, véritable moment de tension maîtrisée.
Au final, Elyas s’impose comme une série B française efficace, qui divertit sans prétention, malgré ses nombreux défauts narratifs et un manque d’originalité évident.