Ce deuxième long métrage de Neill Blomkamp était une très grosse attente pour beaucoup de gens. Je me méfiais un peu, parce que ce sont souvent les grandes attentes qui déçoivent le plus. Finalement, Elysium est tout de même réussi.
La comparaison avec district 9 est un passage obligatoire de part la similarité du genre (SF du futur miséreux). Forcément moins bien que ce dernier, Elysium rentre dans un schéma hollywoodien plus classique. Parfois même trop, la bande son en particulier étant d’un banal absolu en mimant ce qui se fait dans quasiment tout les blockbusters depuis un certain temps (Booooomm ! Boooooom ! ...)
Le scénario, axé sur le thème de l’opposition gentils pauvres, méchants riches est un peu trop classique, mais on l’apprécie car l’immersion dans le monde créé par Blomkamp est totale (ce qui était déjà le cas dans district 9). On notera une utilisation peut être un peu abusive des effets spéciaux pour la création du monde D’Elysium, trop beau pour être vrai, qui contraste avec le côté très réaliste de la ville de Los Angeles.
La mise en scène est correcte et les scènes d’action lisibles. Les acteurs tiennent la route même si je ne tiens toujours pas spécialement dans mon cœur ni Matt Damon ni Jodie Foster. On prend plaisir à revoir Sharlto Copley qui bien qu’il n’ait pas vraiment percé après district 9 montre qu’il peut jouer dans un autre registre tout aussi bien.
Elysium est donc un divertissement plus que correct parmi les blockbusters de cet été, mais ne fera surement pas le poids face aux concurrents SF de l’année (Oblivion, Gravity …)