Le lien du film : https://www.youtube.com/watch?v=e6SqBY6tgnU
Une indication, au début du court-métrage, dit : "Cinépoème". Effectivement, devant le déluge d'images, qui fait que même les termes "expérimental" ou "surréaliste" peinent à conceptualiser l’œuvre, on se dit qu'on ne peut en parler, et y répondre, que par une espèce de poème. Voici donc à quoi j'en suis arrivé.
fluence facile luxuriance
défilé imagiste sur la rétine
écran noir on croirait une flamme
c’est l’esprit qu’il faut libérer
tout un projet à reprendre
c’est l’esprit qu’il faut libérer
toujours spirales colonnes aspirantes
un œil s’ouvre comme une lampe
déjà l’automobile nous regarde
vitesse le paysage s’échappe
les animaux rappellent le monde
d’autrefois persistant dans l’ombre
des jambes de la danse du silence
le maquillage devient de l’écume
et les jambes du soleil
à l’ombre du poisson soluble apparaît
l’objet en question
des formes informelles et soudain
le château monté
et les dés mobiles
regard roue pluie sourire
un visage est une fleur
la raison de cette extravagance
déchirement de cols blancs
retour
et soudain le visage fait peur