Un film de vampire... il n'en faut pas plus pour susciter ma curiosité.
Ça commence comme un petit DTV sympathique. Prologue d'époque gore, arrivée sur le campus, présentation des personnages, tout cela est bien géré.
Et puis, petit à petit, on réalise qu'il s'agit plus d'un film de campus que d'un film de vampire, budget oblige. On comprend dans quelles conditions le projet a dû être lancé : comme une variation de Twilight.
On retrouve donc la gentille héroïne (qui, ici, a deux de tension, sérieux !) sur un campus universitaire plutôt qu'au lycée. En lieu et place du gentil vampire, on trouve un méchant vampire. Le renversement capital par rapport à la mythologie Twilight vient du fait qu'il s'agit pour l'héroïne de perdre sa virginité, puisque le vampire a besoin d'une vierge pour redevenir humain. Du coup, elle essaie vite fait de coucher avec son pote dans les bois, mais le vampire ne lui en laisse pas le temps. C'est là qu'elle prend conscience de son héritage : elle est destinée à devenir une dhampir, une chasseuse de vampires. Ni une ni deux, elle prend la croix que son contact sur place lui a filée et elle se rend dans la demeure du Mal. Sur place, elle chope une lance (alors qu'elle pratique l'escrime). Petit combat avec le vampire (qui se téléporte, mais préfère un match à la loyal). Il tombe par terre, elle tire le rideau, il brûle dans une gerbe de flammes, fin.
A ce stade, ce n'est plus de la négligence, c'est un comportement suicidaire !