Après, c'est plus un drame d'épouvante qu'une comédie horrifique mais c'est vrai que le jeu d'acteur de Nicolas Cage rend le tout comique (c'est notamment de là que vient le mème "You Don't Say?")
En même temps, c'est l'histoire d'un chef de bureau toxique (Peter Loew), narcissique et abonné aux relations éphémères avec les femmes, qui un jour se fait dominer par ce qu'il croit être une vampire et depuis ça empire pour lui et une employée (Alva).
Le mec tombe dans une spirale ou un cercle de la toxicité : Rachel "la vampire" le soumet au pieu, et on dirait qu'il passe ses frustrations sur Alva en la harcelant à propos d'un contrat pas urgent tout ça parce qu'elle en bas de la hiérarchie de son bureau. Au point de la battre ou pire, et qu'elle le menace d'une arme à feu chargée à blanc.
Le mec se croit donc invincible mais il devient déprimé, psychotique et pathétique (il mange même des cafards et dors sous son canapé noir tel un cercueil). Il mord d'autres femmes à la boîte de nuit et Rachel finit par le jeter.
Le choc du rejet le fait délirer dans la rue au point qu'il croit parler à son psychiatre qui va l'absoudre de ses péchés et lui présenter le vrai Grand Amour.
Alors, je spolierai pas la fin, mais je dirai que Peter mérite son sort. Au fond, son problème est qu'il ne trouvait pas l'amour car il traite les femmes comme de la merde et c'est pour ça qu'il n'arrive pas à se caser.
Dans son délire, il insulte même la femme parfaite imaginaire pour des broutilles à deux balles. C'est vous dire à quel point il mérite de crever.
En gros, Peter croyait devenir Dracula, mais il n'a réussi qu'à être Renfield.
Ironique : Nicolas Cage passe de patron toxique transformé en Renfield dans Embrasse-moi, Vampire, à Dracula patron toxique commandant à Renfield dans le film du même nom. Hâte de pouvoir voir un jour ce film-là aussi pour boucler la boucle.