Émilie passe une audition où elle doit vider littéralement son sac à main en commentant chaque objet.
Les colifichets qu’elle sort sont accompagnés de remarques tantôt touchantes, tantôt poétiques. En s’attachant aux anecdotes sur chacun d’entre eux, on prend conscience de l’importance de certains accessoires aussi futiles qu’ils puissent paraître car ils peuvent en dire long sur l’intimité. Ce court-métrage est filmé en plan séquence dans un splendide noir et blanc. Veronika Varga et son accent hongrois désarmant sont tout simplement envoûtants, il est étonnant qu’elle n’ait pas par la suite vu sa carrière décoller.
Lorsqu’on découvre que ce n’était qu’une supercherie, nous sommes ébaubis par une telle performance d’improvisation.