Audrey Diwan aux commandes et Noémie Merlant dans le rôle principal laissaient présager une relecture féministe du sulfureux "Emmanuelle", qui avait fait scandale dans les années 70. Alors oui, l'actrice est sublime dans le moindre détail, mais la quête de son personnage pour retrouver un plaisir perdu peine à susciter l'intérêt. Certes, "Emmanuelle" n'est plus considérée comme un simple objet de désir masculin, mais les intentions du film demeurent floues. Quel message cherche-t-on à faire passer ? Cette relecture semble manquer de direction, laissant le spectateur perplexe.