Hearts and darkness
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Il existe de ces films, une infime minorité ou l'on ne sait que trop quoi penser de ce que l'on à visionné. Empire of light de Sam Mendes en fait partie.
J'étais dans une douce confusion à la sortie de la séance, entre ébahit et déçu, oui c'est complètement antonyme. Mais pourtant ce génie de Sam ( non je n'insiste pas sur son prénom parce que l'on à le même), à réussit ce tour de force.
Tout d'abord, soyons bien clair, vous allez en prendre pleins les mirettes, le film est beau, extrêmement beau, au point de se demander comment certains cinéaste prétendent être des maitre de l'image quand ce type d'oeuvre existe. C'est une leçon visuel, les couleurs et leurs absence (par la, j'entends l'usage du blanc et du noir) sont millimétrées, le orange s'oppose bleu, le rouge s'allie au jaune et je vous laisserais vous référer aux couleurs complémentaire que notre ami réalisateur à bien cerné.
Alors oui, dit comme ça, c'est peu impressionnant, mais il faut comprendre que faire du beau avec du beau, c'est plus ou moins aisé. Lorsque le film ce déroule dans un cinéma des années 80, ou du moins l'image fantasmé que l'on peut s'en faire, on s'attend à un rendu précieux il est vrai. Mais la véritable habilité dans tout ça, c'est lorsqu'il s'agit de faire du beau avec du rien ou du moche. Jamais une salle de danse ou plus ou moins un bar délabré n'avait autant choqué le pauvre daltonien que je suis, de la même façon, une plage désertique est transformée en quelques plans, en un paradis privilégié.
Après toutes ces éloges, me direz vous, pourquoi bon dieu, mettre un simple et timide 7 sur 10?
C'est qu'il existe un "mais".
La pellicule est belle, belle à en crever, belle à nous faire oublier que le propos de celle ci est bien léger. C'est même diaboliquement caché par Olivia Colman, actrice principale au talent plus que majeur. Associez une femme qui bouffe l'écran est des plans qui vous crèvent les yeux, et personne ne se rendra compte que l'on parle ici d'une simple amourette entre une quarantenaire et un jeune étudiant.
On saupoudre le tout de clichés moraux à peine approfondis et .... c'est tout.
Du racisme par la, de la santé mental fragile par ici, les aléas de la vie et la faiblesse inhérente à l'être humain pour essayer de créer un fil conducteur qui nous mène nul part.
Mais je reste preneur, la légèreté à parfois du bon, surtout lorsque l'on reste humble quand on la vend, le filme veut ce qu'il est et c'est très bien, on assiste donc simplement et joliment à un chapitre de la vie de deux personnes.
J'ai été dérangé, admiratif et heureux pendant la séance donc je vous conseil, amoureux de l'art et du beau, d'aller jeter un coup d'oeil si vous en avez l'envie.
Enfin bon, ça passe du beau temps.
Créée
le 6 mars 2023
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