J'aurais beaucoup aimé voir ce film au cinéma.

Je ne suis pourtant pas a plaindre, J'ai un bel écran 4k qui ce trouve dans un petit salon d'étudiant, qui procure cette sensation d'être dans une bulle.

Malgré cette superbe condition, je divague souvent lorsque je regarde des films. Il y en a pourtant certains qui me prennent et ne me lâche pas. Ce film en fait parti.

Je sortait de 3 heures du génialissime "Oppenheimer". Je me suis dit que je regarderais un petit film tranquille avant de dormir. Je me suis trompé.

Récemment il y a deux façon distinct de filmer qui m'ont marquées. La photographie de "The Revenant" avec ses plans très mouvementés, et enfin "Empire of light" qui ici favorise des plans fixes.

Une scène qui ma particulièrement marqué et que je trouve splendide. Est la scène ou Hilary attend a l'hôpital. Le point de vue est à l'extérieur et il y a deux portes automatiques qui dessine un jolie tableau. Hilary n'est physiquement pas seule, il y a la réceptionniste de l'hôpital. Cependant lorsque la porte de de gauche ce referme et que les tranches se rejoignes, la réceptionniste disparait, laissant Hilary seule.

C'est ce genre de petits détails que j'affectionne et qui me garde cramponné au film. Je ne sais pas si ces détails sont intentionnelles, mais cela m'étonnerait du à la reconnaissance mondiale de M. Deakins (Le directeur de la photographie).

Assez parler de l'image, qui certes est fondamentale dans le cinéma mais qui se doit d'être accompagné de tout les autres instruments qu'offre le cinéma.

La bande son est géniale, les sons ambiants, ainsi que les musiques choisis nous font voyager dans cet Angleterre d'une époque que je n'ai connue. Certaines chansons ont était de superbe découverte tel que "Do Nothing" de "The specials".

Le jeux des acteurs est bon et je trouve la représentation de la maladie mentale réaliste. Elle n'est ni forcé ni romancé. Elle est dure et cruelle. Ce qui converge avec la cause des populations noirs. Certains râlerons surement mais je trouve cette problématique bien amené et montre que c'est bien réel et quotidien pour les personnes touchées.

Rappelez vous, j'ai dis que j'aurais aimé le voir en salle. Je dis ça parce que dans le film, cette salle est un personnage vivants. C'est bien évidemment un film d'amour adressé au cinéma (ce qui ne me dérange point puisque je n'en ai pas trop regardé encore).

Cette salle est remplie de vie, que ce soit les tristes conditions de Hilary, abusée par son patron ou de Stephen victime de racisme. Cet aspect grisâtres de la vie, laissent également la place à la passion (la salle de projection), à la cicatrisation (le pigeon), à l'amour et à l'esprit combatif.

En fin de compte c'est un film que j'ai trouvé très bien réaliser et qui ma touché, malgré une fin qui se traine et qui ne marque pas autant les esprit que ça.

GrumpPanda
7
Écrit par

Créée

le 1 mai 2024

Critique lue 15 fois

1 j'aime

2 commentaires

GrumpPanda

Écrit par

Critique lue 15 fois

1
2

D'autres avis sur Empire of Light

Empire of Light
Sergent_Pepper
4

Hearts and darkness

Alors qu’on n’en peut plus de lire les accroches « une lettre d’amour au cinéma » placardées partout à l’occasion des imposantes promos des récents Babylon et The Fabelmans, voici qu’arrive le...

le 3 mars 2023

65 j'aime

10

Empire of Light
Clmovies
8

La lumière dans l'obscurité

Sacré Sam Mendes. Discrètement, ce réalisateur est en train de se construire une filmographie exceptionnelle, car très hétérogène (à l'image d'un Kubrick), mais qui fait toujours mouche (à l'image...

le 12 mars 2023

37 j'aime

6

Empire of Light
ClaireShm
9

Ou "La lumière dans la tempête"

La tentation de faire une analyse comparée est grande quand on nous offre en ce début d'année deux films qui font l'apologie de l'amour du cinéma, selon les affiches placardées partout sur les...

le 4 mars 2023

32 j'aime

Du même critique

Chien de la casse
GrumpPanda
9

Réconfortant

Après avoir entendu une musique un peu bébête sur les réseaux, je me suis laissé tenter. Ce fut une très agréable surprise, une heure et demi d'une histoire simple. Une relations amicale universel...

le 9 avr. 2024

1 j'aime

1