Critique extraite de la liste Annecy 2020, avec mon chat, avis croisés.
Les humains se sont volatilisés, en pleine journée, en plein milieu de leurs occupations, ne reste plus que les machines pour se mouvoir. Pas les machines genre des robots intelligents, juste les automates du quotidien. Le tapis roulant de la caisse du supermarché, les escalators, le tourne disque, qui revient toujours au début du morceau, appuyant ainsi l'instant arrêté...
Alors oui, en dehors de l'idée, le prix Nobel du scénario est encore loin, mais cette petite rêverie descriptive est très plaisante. Les dessins comme l'utilisation des couleurs, en grands aplats, m'ont un peu rappelé la BD Aâma, et les motifs répétitifs, alliés à des angles de vue tirant le réalisme vers l'abstraction, sont vraiment hypnotiques.
C'est presque un scénario en hors-champs, il s'est passé un truc, qu'on ignore donc, et il ne nous reste qu'à observer la poésie qui en résulte.
L'avis de Gally : Partie courir après un bout de ficelle.
Traduction : "Le tourne disque m'a donné le tournis, idem pour le lanceur de balle de tennis, mais il m'a fait me dire qu'avec moins d'humains pour faire de grands bruits, je pourrais jouer avec pleins de trucs partout. J'en ai donc tiré les conséquences !"